L’impact de l’économie dans la perception du bonheur

Économie et bonheur
Qu’est-ce que le bonheur ? Voici l’une des problématiques qui peuvent solliciter des réponses des plus relatives. En effet, comme nous l’avons toujours défini, le bonheur dépend de l’aspiration de chacun. Certains peuvent être heureux en chérissant une brillante carrière professionnelle, d’autres déterminent le bonheur dans la vie de famille, etc.

Certains avoueront n’avoir jamais rencontré le bonheur de toute leur vie. Mais, quand il s’agit du rapport économie et bonheur, qu’en est-il ? Peut-on mesurer le bonheur d’une personne en fonction de sa situation financière ? De même pour un pays, peut-on considérer son peuple heureux quand il dispose de tous les atouts financiers et économiques ?

Le revenu dans la promesse du bonheur         

ED Diener, un chercheur de l’Université de l’Illinois, a procédé à une enquête permettant d’aboutir à quelques précisions en ce qui concerne l’impact de l’économie dans le bonheur. Il demandait notamment aux participants de répondre à quelques questions et d’évaluer leur vie dans son ensemble sur une échelle de 1 à 10. Les résultats ont démontré que l’accroissement du revenu d’un individu ou d’une famille rend la vie meilleure. L’argent rend-il donc heureux ?

Si la satisfaction en général dans la manière de concevoir sa vie s’améliore avec l’augmentation du revenu, les émotions positives découlent d’autres éléments. D’après toujours cette étude, le fait d’acquérir plus d’autonomie, d’avoir plus de considération sociale et de disposer d’un emploi satisfaisant reste les principales raisons qui amènent les individus vers le bonheur.

La conception du bonheur dans la recherche en psychologie positive

La psychologie apporte aussi sa pierre à l’édifice dans cette quête du bonheur où elle met en avant différentes conceptions. Il s’agit plus particulièrement de la conception hédonique et la conception eudémonique.

La première concerne essentiellement le concept de bien-être subjectif par le biais des composants affectifs, là où on évoque toutes sortes d’émotions (positives et négatives, entre autres). Il s’agit aussi de l’évaluation de l’individu par rapport à la satisfaction qu’il a de sa vie. La seconde va se focaliser sur le bonheur soutiré par l’épanouissement personnel. Il y aurait une troisième approche suggérée par certains psychologues qui se caractérise par l’engagement et qui va procurer un sentiment d’immersion complète.

Serions-nous donc heureux sans avoir des sources abondantes ou à la limite, entièrement satisfaisant pour assouvir à tous nos besoins matériels ? L’économie n’a été mentionnée dans aucune de ses approches, mais peut très bien être l’un des moyens qui peuvent nous aider à atteindre ces 3 composants de la conception du bonheur de la psychologie positive.

L’approche thérapeutique dans la quête du bonheur

La psychologie positive déploie une approche thérapeutique pour aider l’individu à exploiter sespoints fortspour avoir une vie plus épanouissante, et donc plus réceptive au concept du bonheur. L’acceptation de soi, les relations positives et la croissance personnelle sont tout autant de composants du bien-être. En plus de nous aider à atteindre cet épanouissement personnel, la psychologie travaille également pour discerner tous les processus internes à l’origine de chaque douleur et trouble psychologique pour mieux réparer le mal-être.